Le botnet Muhstik vit une deuxième jeunesse grâce à une faille dans la base de données Redis sur Debian et Ubuntu (bien qu’elle puisse se produire sur plus de plateformes), qui permet d’y exécuter du code LUA en s’échappant de la sandbox. La faille, découverte début mars, s’ajoute à l’arsenal de vulnérabilités utilisées par le botnet pour se propager depuis 2018. Six au total, exploitant des problèmes dans Oracle WebLogic, Drupal, Confluence… Muhstik est responsable, entre autres activités, de la réalisation d’attaques par déni de service distribué.

Source: Juniper

Il est curieux que ce botnet utilise IRC pour communiquer avec son centre de commande et de contrôle et que le découvreur du bug Redis ait informé Ubuntu du problème, s’attendant qu’à leur tour, ils en informent Debian. Mais ils ne l’ont pas fait et il a dû notifier Debian séparément.

Plus d’information:
https://blogs.juniper.net/en-us/security/muhstik-gang-targets-redis-servers